De La Rance Emeraude Pointer

Pointer

Très bel article dans Bécasse passion

Excellent article et excellent numéro 111 de Bécasse passion, merci pour nous, les pointermen !

On ne citera que l'introduction de Fabrice Claude, vous lirez le reste :

Le pointer

Style et passion poussés à leur paroxysme

Il est le seigneur de la plaine, la Formule 1 des chiens d'arrêt, dit-on. Tous les qualificatifs dithyrambiques lui ont été attribués, contribuant ainsi à faire de ce chien une légende. Aujourd'hui, toutes les races du septième groupe, et quelques autres, possèdent, de façon directe ou indirecte, du sang de pointer. Il est au chien d'arrêt ce que le Pur-Sang Arabe est au cheval, un améliorateur de race. Vitesse, endurance, nez et passion démesurée de la chasse ont fait de cet aristocrate anglais l'archétype du chien d'arrêt. Portail de celui qui est, sans conteste, la plus belle réalisation cynophile de tous les temps.

Il est le seigneur de la plaine, écrit dans une revue sur la Bécasse ?????

Certains disent que cette chasse (à la bécasse) est facile parce qu'il y des oiseaux en nombre où pour je ne sais quelles raisons ......... ; on pourrait dire la même chose du perdreau en Andalousie ou en Serbie où la cynophilie s'est implantée parce que l'oiseau y est en très grand nombre; il est donc très facile d'y prendre des points.

Je n'ai vu mon premier concours de grande quête que cette année, et j'ai naturellement dit à un jeune dresseur que c'est comme ça que je chasse ou du moins aime chasser (quand le terrain le permet) avec des chiens qui vont décrocher sur des centaines de mètres pour aller chercher les oiseaux. A la bécasse, il faut de grosses qualités mentales aux chiens pour quêter pendant des heures, parfois à très grande distance, avec un rythme très soutenu dans des territoires sales, abruptes, mouillants, ...  usants pour les organismes. Il n'y a qu'à regarder l'état des chiens après quelques sorties. Les oiseaux ne sont pas présents en grand nombre sur tous les territoires et même en bretagne, ils ne sont également pas nombreux en début de saison et à la fin lors de la remontée. Il faut les mêmes qualités qu'en plaine certainement sauf que certains chiens de plaine, maladroitement dit, je m'en excuse,  seront incapables de se faire mal pour aller faire le dur comme on dit. Ou n'auront pas l'intelligence de lire le terrain. Ils feront les bordures, les allées mais ne chasseront pas l'oiseau ! On ne créance pas sur bécasse, votre chien en prendra parce qu'il est un chien d'arrêt mais ne sera jamais un bécassier ou ne vous donnera jamais le frisson ........ et en plaine c'est la même chose, le style et la façon de faire du chien (ouverture, amplitude, remontée d'émanation, endroit propice qu'il semble deviner au loin), vous procure l'émotion et font le grand cabot.

Les deux disciplines sont indéniables et se confondent en une seule pour notre philosophie d'élevage, la chasse !

Dixit plus haut " passion démesurée de la chasse "

C'est cette passion qu'il faut chercher au bois, en plaine, au marais ou à la bécassinne, peu importe.

Et n'oublions pas la tête, c'est à dire la cervelle, l'intelligence de nos cabots sur le terrain et au quotidien !!!

Et j'ajouterai pour ceux qu'iront lire l'article :

" Ne l'oublions pas nous les pointermen, faisons attention et préservons cette héritage."

En photo : Naya de la Rance Emeraude

Celle-ci (comme ses frères et soeurs aux dernières nouvelles ), comme sa mère, son grand-père et son arrière grand-père, est une tarrée de chasse et à très grande distance que ce soit en plaine, au marais ou à la bécasse. Avec un mental tel qu'elle et sa mère se sont amusées cette année à traverser les ruisseaux devenus rivières, à plusieurs reprises , pour aller faire le terrain propice. Chapeau les filles !